Découvrez / redécouvrez l’article de Ouest France du 15/03/21
Aurélie Benoist et Thibault Fondronnier ont lancé, fin 2020, leur entreprise de production de pâtes bretonnes, à Châteaubourg, entre Rennes et Vitré. Quatre mois plus tard, la fabrication bat son plein.
Ce matin-là, c’est jour de fabrication des tagliatelles. « On travaille à 0,3 millimètre. C’est un laminage fin. » Un travail presque d’orfèvre, que la machine exécute à merveille. « Elle vient d’Italie, à côté de Bergame. L’entreprise faisait des pâtes haut de gamme et renouvelait son matériel. On en a profité. » La ligne voisine, pour fabriquer les pâtes courtes comme les coquillettes, est de son côté à l’arrêt.
L’odeur de la farine vient chatouiller les narines de bon matin. Thibault, le patron, et Sylvain, le salarié, doivent de leur côté mettre le nez… dans la machine. Elle s’est un peu grippée. « Ce problème-là, on ne l’a jamais eu », sourient-ils, sans perdre une minute pour la réparation et relancer la production.
Ce matin-là, c’est jour de fabrication des tagliatelles. « On travaille à 0,3 millimètre. C’est un laminage fin. » Un travail presque d’orfèvre, que la machine exécute à merveille. « Elle vient d’Italie, à côté de Bergame. L’entreprise faisait des pâtes haut de gamme et renouvelait son matériel. On en a profité. » La ligne voisine, pour fabriquer les pâtes courtes comme les coquillettes, est de son côté à l’arrêt.
Depuis quatre mois, Aurélie Benoist et Thibault Fondronnier se sont lancés dans la production de pâtes made in Bretagne, à Châteaubourg, entre Rennes et Vitré. Nous les avions rencontrés début octobre, à quelques jours de recevoir les machines. Nous sommes retournés les voir en pleine journée de production.
« Un vrai boulot de pastier »
Leur envie était de faire « un vrai boulot de pastier ». Ils ont été formés par des Italiens et produisent à leur échelle, pour l’instant. « On fait environ deux productions par semaine, avec entre 500 kg et 1,2 t par production. » Sylvain, embauché en janvier, est venu gonfler les rangs. Ce qui laisse davantage de temps à Aurélie pour la partie commerciale. « On a une soixantaine de clients, en épicerie fine, gros hypermarchés, restauration collective… »
Les pâtes Maison Hermine se font petit à petit un nom. Mais pas le temps de s’attarder. La machine, elle, continue de sortir des « nids » de tagliatelles. Chacun est légèrement différent. « Ensuite, on les place au séchoir pour douze à quinze heures de séchage. »
Entre deux, un saut est fait du côté de l’ensachage pour mettre en sachet d’autres pâtes produites précédemment. Cela nécessite une présence humaine. Si le poids est programmé, il faut tenir le sachet, appuyer sur une pédale afin que les pâtes tombent dedans et contrôler, tout de même, que le poids est bon… avant de fermer. « Demain, on veut travailler sur une ensacheuse automatique. »
« On amène de la couleur, de la nouveauté dans l’assiette »
En production, le temps est compté et les étapes nombreuses à respecter. Mais le couple a le sourire. Ils sont sur le bon chemin. « La période Covid ne facilite pas les choses, mais on est contents. » Les pâtes Maison Hermine se font petit à petit une place dans les rayons aux côtés des marques traditionnelles.
Ils tirent aussi leur épingle du jeu avec des recettes innovantes : algues, curry, encre de seiche, spiruline… « On amène de la couleur dans l’assiette, de la nouveauté, du goût… Les retours des consommateurs nous boostent. » Leur démarche locale, avec des meuniers bretons, des blés de l’Ouest ou encore des producteurs locaux comme pour la spiruline, est tenue. « Les pâtes Maison Hermine doivent rester les pâtes bretonnes ! »
On vous laisse découvrir le reste de l’article sur le site Ouest France… ; )
Leave A Comment